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L'article retrace les origine païennes de Noël en citant abondemment le numéro de décembre 1926 de Progress, volume X, n°12, p. 504. On apprend que Noël a été élévée au rang de fête par le pape Grégoire au IVè siècle, les missionnaires catholiques ayant greffé une célébration païenne sur leur propre foi, devenant ainsi partie intégrante de l'Eglise catholique, ceci afin qu'elle élargisse son influence. L'article rappelle la déclaration d'un cardinal qui a dit que le système du culte catholique "est l'instrument même et les appendices du démonisme sanctifié par l'adoption dans l'Église Mère". Cette fête de la chrétienté présente des parallèles avec celle des païens, que ce soit au niveau des arbres, des lumières et des réjouissances. À ces occasions, tout le monde "se laisse griser par la mondanité et va au plaisir fou. Il y a un semblant de désintéressement dans l'échange de cadeaux et des souhaits", alors qu'on attend la même chose en retour. S'il est vrai que tout le monde parle de Jésus à ce moment-là, ce n'est qu'en paroles, non en pensées et dans le cœur. Noël est marquée par l'ivresse et la dilapidation générale, signes du présent monde méchant. Les églises se remplissent alors dans l'hypocrisie, et la situation est comparable à celle d'un "cirque"; l'esprit est très proche de celui d'une convention politique. "Même les saints véritablement consacrés du Seigneur ne comprennent pas clairement la question et sont plus ou moins influencés par le brouhaha général d'excitation. Ils se rendent compte que le 25 décembre n'est pas l'anniversaire de notre Seigneur, mais la pensée ne semble jamais s'être présentée à eux que tout devait être "fait décemment et avec ordre" et que si Jésus avait institué la célébration de son anniversaire, il aurait sans doute requis qu'elle soit observée à la vraie date, au lieu de près de trois mois plus tard. Nous voyons maintenant que le Christ n'avait rien à voir avec l'établissement de Noël, et la question se pose: Allons-nous continuer à observer une fête catholique romaine et plier le genou à Rome? N'est-ce pas une partie de la "marque de la bête"? (...) Et avez-vous remarqué à cet égard que le mot "Noël" est simplement une contraction de l'expression manifestement catholique "CHRIST MASS"?" Or, ceux qui s'opposeraient à la non-observance de Noël seraient des adversaires de la chrétienté et, comme toute vérité, cela serait impopulaire. C'est ce qu'ont tenté de faire les Puritains à une époque. Conclusion: "Le fait que le monde, la chair et le diable sont en faveur de sa perpétuation et de son observance [celle de Noël] est un argument définitif et sans appel contre sa célébration par ceux qui se consacrent entièrement au service de Jéhovah."