Les enseignements de Russell concernant l'année 1878

 

 

Le peuple Juif occupe une place capitale dans les enseignements eschatologiques de Russell. Dans ses Etudes des Ecritures il traite en détail la question du rétablissement d'Israël dans son pays. C'est un enseignement fondamental sur lequel Russell construit toutes ses autres thèses eschatologiques. Il croit fermement que :

- "Le temps des nations", qui doit durer 2520 ans, a commencé en 606 av. J.C., par la dispersion des Juifs, et se termina par leur rassemblement en 1914 dans leur pays. Pour lui le peuple juif doit s'installer littéralement dans son pays. La prophétie d'Amos 9:11.14.15 ne peut pas être interprétée dans un sens symbolique quelconque (Etudes des Ecritures, vol 3. p 227).

- L'aveuglement spirituel d'Israël doit disparaître complètement en 1914, en commençant dès 1878 (Etudes des Ecritures, vol 3. p 259).

- Les bénédictions millénaires sont destinées premièrement aux Juifs, parce que cela leur a été garanti par des promesses divines (Etudes des Ecritures, vol 3. p 239).

- Russell voit la main de Dieu derrière tous les développements sociaux, religieux, économique, politiques en Israël (Etudes des Ecritures, vol 3. p 268).

Russell s'intéresse tellement au rétablissement d'Israël qu'il est renommé comme "un leader chrétien qui fait de la propagande du sionisme juif". Rutherford aussi défend ces idées pendant de longues années. Il écrit même un livre qui s'intitule Consolation pour les Juifs. La SDTJ enseigne cela pendant plusieurs années comme des vérités incontestable. Mais, chose curieuse, les Témoins de Jéhovah actuels rejettent totalement ces enseignements en certifiant qu'ils viennent en réalité de Satan ! Elle affirme que maintenant, c'est l'organisation des Témoins de Jéhovah qui constitue le seul peuple élu de Dieu, et que, par son entremise seule, les bénédictions divines se transmettent à toutes les nations de la terre.

Les Témoins de Jéhovah actuels rejettent aussi les autres enseignement de Russell concernant la date de 1878. Ils affirment que c'est en 1914, et non en 1878, que Jésus-Christ a été intronisé et qu'il a commencé à exercer ses fonctions de Roi. La purification du temple, le rejet de Babylone (la chrétienté) et la résurrection des saints ont eu lieu en 1818-1819 et non en 1878 !
Malheureusement des millions d'adeptes de la SDTJ, dans l'ignorance totale de ces changements, la suivent les yeux fermés, sans se poser de questions.

 

 

french flag

*** Commencement du règne de Christ en 1878 ***

[...] nous voyons qu'en l'an 33 de notre ère, trois ans et demi après le commencement de la moisson judaïque en l'an 29, notre Seigneur prit possession typiquement de son pouvoir et exerça l'autorité royale (Voir Matth. 21:5-15). Le seul dessein de cet acte du Seigneur fut évidemment d'indiquer un point parallèle de temps dans la moisson actuelle, où il assumerait effectivement l'autorité et les fonctions de roi, autrement dit au printemps 1878, trois ans et demi après son second avènement, au début de la période de moisson à l'automne de 1874. L'année 1878 marquant ainsi la date de la prise de possession du pouvoir par notre Seigneur Jésus [...]

Source : Etudes dans les Ecritures, Vol.III, Que ton règne vienne (1891), Ch7, page 253

L'établissement du royaume de Dieu est déjà commencé; d'après les prophéties, il devait commencer à exercer son pouvoir en 1878. La bataille du grand jour du Dieu Tout Puissant qui finira en 1914 avec le renversement complet des gouvernements terrestres actuels, est déjà commencée.

Source : Etudes des Ecritures, Vol.III. Page 99

C'est en avril 1878 qu'il commença à exercer ses fonctions de Roi des rois. Dès ce moment-là, il était vraiment un Roi spirituel présent, dans toute sa puissance bien qu'invisible aux humains [...] L'année 1878 marque donc la date de la prise de possession du pouvoir par notre Seigneur Jésus

Source : Etudes des Ecritures, Vol.III, page 218

En 1878 Jésus comme Roi des rois prend et assume l'autorité

Source : Etudes des Ecritures, Vol.II, page 257

Si nous comptons 100 ans depuis 1780, date de l'apparition du premier signe, nous atteindrons l'année 1880; et à notre compréhension chaque article prédit avait commencé à cette date: - la "moisson" ou temps de récolte ayant commencé en 1874: l'organisation du Royaume et la prise de possession par le Seigneur de son grand pouvoir comme Roi en Avril 1878: et le temps de détresse ou "jour de la colère" qui commença en octobre 1874 et finira en 1914: et le bourgeonnement du figuier.

Source : Le Phare de la Tour de Sion, Octobre - Novembre 1905, page 180

Comme nous l'avons vu, le parallèle à cela indique l'année 1874 comme le temps de la seconde présence de notre Seigneur comme époux et moissonneur et en Avril 1878 comme le temps où il commence en réalité à exercer sa charge de Roi des rois et Seigneur des seigneurs. - cette fois Roi spirituel, avec tout pouvoir bien qu'il soit invisible aux hommes.

Source : Le Phare de la Tour de Sion, Mars 1907, page 6

Mais depuis l'entrée du Roi (1878, parallèle à l'entrée triomphale de Jésus à Jérusalem, en 33) l'inspection des convives va son train, afin de voir si et à quel degré ils apprécient la robe de noces.

Source : Le Phare de la Tour de Sion, Mars 1907, page 22

Jésus se présenta à la maison judaïque sous trois personnages : comme Epoux (Jean 3:29), comme Moissonneur (Jean 4:35,38) et comme Roi... Il en a été exactement de même dans cette moisson: La présence de notre Seigneur comme Epoux et Moissonneur fut reconnue dans les premiers trois ans et demi de 1874 à 1878. Depuis ce moment, il a été clairement manifeste que le temps était venu en 1878, où le jugement royal devait commencer par la maison de Dieu. C'est ici que s'appliquent les paroles d'Apocalypse 14:14-20, où notre Seigneur apparaît comme le Moissonneur couronné. L'année 1878 ap. J.-C. étant le parallèle de sa prise de possession du pouvoir et de l'autorité dans le type, marque le temps où le pouvoir comme Roi des rois est réellement assumé par notre Seigneur, spirituel, invisible, mais présent, -- le temps où il prend son grand pouvoir pour régner, ce qui, dans la prophétie, est intimement associé avec la résurrection de ses fidèles et avec le commencement de la détresse et de la colère sur les nations (Apocalypse 11:17, 18). Ici, comme dans le type, le jugement commence par l'église nominale en condamnant à la destruction les systèmes, non le peuple, qui représentent extérieurement la véritable Eglise, le corps... Depuis 1878, le travail spécial a été la proclamation du commandement du Roi: «Sortez du milieu d'elle [de Babylone], mon peuple, afin que vous ne participiez pas à ses péchés, et que vous ne receviez pas de ses plaies» (Apocalypse 18:4). «Partez, partez; sortez de là; ne touchez pas à ce qui est impur! Sortez du milieu d'elle, soyez purs, vous [la sacrificature royale] qui portez les vases de l'Eternel.»

Source : Etudes dans les Ecritures, Vol 2, Le temps est proche, page 256 et page 257

L'année 1878 marque donc la date de la prise de possession du pouvoir purifié. "La grande Babylone" ou "la chrétienté nominale" est tombée à cette date là et, à sa place fut choisie la société de la Tour de Garde, en tant que représentante terrestre de Dieu.

 

*** Rejet de Babylone (la chrétienté) ***

Le printemps de 1878, trois ans et demi après, correspond à la date où notre Seigneur, monté sur un âne, assuma la charge de roi, purifia le temple de ses changeurs, pleura sur la ville, et abandonna à la désolation cette église ou royaume nominal. C'est à cette date de 1878 que le système de l'église nominale fut vomi (rejeté — Apocalypse 3:16) date à partir de laquelle il n'est plus le porte-parole de Dieu, ni reconnu par lui à aucun degré. Les trois ans et demi ayant commencé au printemps de 1878 et se terminant en octobre 1881, correspondant aux trois ans et demi durant lesquels la faveur fut continuée aux Juifs individuellement pendant la dernière moitié de leur soixante-dixième semaine de faveur.

Source : Etudes des Ecritures, Vol.II, Le temps est proche (1889), page 252

En 1878 et c'est dès ce moment-là que la Babylone mystique, autrement dit la chrétienté nominale, fut rejetée et c'est dès ce moment-là que retentit le message "Elle est tombée Babylone la grande"

Source : Etudes des Ecritures, Vol.III, page 138

Pour Russell, Babylone (la chrétienté) est tombée, rejetée, parce qu'elle pas accepté la présence de Christ et l'oeuvre de la Moisson en 1874.

Le moment où le Seigneur a pris la charge royale, en l'an 33, et a accompli son premier acte officiel en rejetant l'église nationale de l'Israël charnel, se trouve en rapport avec tous les parallèles frappants des deux âges; et indiquent clairement qu'au moment parallèle de la moisson actuelle, c'est à dire 1878, la Babylone mystique, autrement dit, la chrétienté, l'antitype du judaïsme, fut rejetée, et qu'à ce moment-là fut envoyé ce message : "Elle est tombée, elle est tombée, Babylone la grande, elle est devenue la demeure des démons, et le repaire de tout oiseau immonde et exécrable." - Apoc. 18:2. La chute, les plaies, la destruction, prédites comme devant venir sur la Babylone mystique, étaient préfigurées dans le grand temps de troubles et la destruction nationale qui vint sur l'Israël charnel et se terminera lors renversement complet en l'an 70. La même correspondance existe pour la période de chute. Du moment où notre Seigneur avait dit "Voici votre habitation vous est laissée déserte" en l'an 33, jusqu'à l'an 70, il y a 37 ans 1/2, de même, de 1878 jusqu'à la fin de 1914, il y a 37 ans 1/2. A la fin de 1914, ce que Dieu appelle Babylone et que les hommes appellent chrétienté, aura disparu, comme déjà cela a été montré par la prophétie.

Source : Le Phare de la Tour de Sion, Mars 1907, page 7

[...] le blé, disons nous, restait toujours mélangé avec cet élément prédominant de l'ivraie et demeurait sous son influence. Mais à cause du blé, la faveur de Dieu s'étendit même sur ces mélanges ou systèmes de Babylone: et ils ne furent rejetés complètement et pour toujours de toute faveur et condamnés à une prompte destruction qu'au temps voulu de Dieu pour effectuer une séparation complète et finale, - au temps de la moisson, en 1878 - où tout le peuple de Dieu a été pressé à en sortir [...] la moisson - elle n'était pas entièrement rejetée malgré la grande proportion d'erreurs qu'elle charriait et la faible mesure de l'esprit de Christ qu'elle manifestait. Elle indique aussi, qu'à un moment donné, un rejet soudain et complet doit tomber sur Babylone, qu'alors toute faveur cessera pour toujours et que les jugements suivront - un rejet comme celui que nous avons montré devant avoir lieu en 1878.

Source : Le Phare de la Tour de Sion, Mars 1907, page 8

Mais remarquons ici un autre détail: Entre le temps de la chute de Babylone (1878) et le moment où les plaies tombent sur elle, il y a un court intervalle, durant lequel les fidèles du peuple du Seigneur sont mis au clair sur ce sujet et retirés de Babylone.

Source : Le Phare de la Tour de Sion, Mars 1907, page 11

Rien d'étonnant en effet que la moisson présente sépare sous nos yeux les vrais chrétiens d'avec la masse nominalement chrétienne. Nous aurions dû nous attendre à ce phénomène, même si la Parole de Dieu ne l'avait pas prédit, lorsqu'elle parle du rejet de Babylone. - Comparez Rom. 11:20 à 22 avec Apoc. 3:16 et 18:4. Le rejet de Babylone (la chrétienté) en 1878 fut le rejet de la grande masse des chrétiens nominaux.

Source : Le Phare de la Tour de Sion, Mars 1907, page 16

Le milieu de cette semaine d'alliance, l'an 33, fut la date du rejet d'Israël comme système ou nation choisie et fut marqué par la mort de Jésus sur la croix et par ces paroles dites avant sa mort: "Votre maison vous est laissée désolée." Son parallèle ici est le rejet de la faveur et la chute des systèmes sectaires appelés chrétiens ou "Babylone", en 1878.

Source : Le Phare de la Tour de Sion, Mars 1907, page 25

Il en est de même dans le parallèle: les 3 ans 1/2 depuis 1878, quand la soi-disant chrétienté, la "Babylone", fut rejetée de la faveur jusqu'en octobre 1881 [...]

Source : Le Phare de la Tour de Sion, Mars 1907, page 26

La prise en charge de l'office royal par notre Seigneur, en l'an 33 et son premier acte officiel, le rejet de l'Eglise nationale d'Israël selon la chair considérés en rapport avec tous les parallèles frappants des deux âges, indiquent très clairement qu'au point parallèle de temps de la moisson présente, 1878, la Babylone mystique, autrement nommée Chrétienté, l'antitype du judaïsme, fut rejetée; dès ce moment-là retentit le message : "Elle est tombée, elle est tombée, Babylone la grande et elle est devenue la demeure de démons, et le repaire de tout esprit immonde et le repaire de tout oiseau immonde et exécrable". - Apoc. 18:2.

Source : Etudes dans les Ecritures, Vol.III, Que ton règne vienne (1891), Ch6, page 156

Cependant, grâce à ce froment, la faveur de Dieu se répandit même sur ces gerbes mélangées ou systèmes babyloniens. Ce ne fut qu'au temps marqué par Dieu - au temps de la moisson, en 1878 - qu'intervint une séparation complète et finale de tous ces systèmes complètement rejetés de toute faveur et condamnés à une destruction rapide, et que tous les enfants de Dieu furent explicitement et impérativement invités à sortir de ces systèmes.

Source : Etudes dans les Ecritures, Vol.III, Que ton règne vienne (1891), Ch6, page 159

La proclamation indique qu'à un moment donné Babylone serait soudainement et entièrement rejetée quand toute faveur divine lui serait à jamais retirée, quand les jugements suivraient leur cours - accomplissant le rejet qui eut lieu, comme nous l'avons vu, au temps marqué, en 1878.

Source : Etudes dans les Ecritures, Vol.III, Que ton règne vienne (1891), Ch6, page 160

Mais un autre détail se présente ici. Entre le rejet et la déchéance de Babylone, en 1878, jusqu'au moment où les fléaux ou troubles descendront sur ce système, il y a un bref intervalle pendant lequel les fidèles enfants de Dieu sont tous informés à ce sujet et rassemblés hors de babylone. Ceci est clairement indiqué dans le même verset, car, avec le message "Babylone est tombée", est lié l'appel: "Sortez du milieu d'elle, mon peuple, afin que... vous n'ayez point de part à ses fléaux [qui viennent]".

Source : Etudes dans les Ecritures, Vol.III, Que ton règne vienne (1891), Ch6, page 171 et page 172

Le rejet de Babylone (la "chrétienté"), en 1878, fut le rejet de la masse des prétendus chrétiens - de "l'armée", selon l'expression de Daniel, qui les différencie ainsi d'avec le sanctuaire ou classe du temple.

Source : Etudes dans les Ecritures, Vol.III, Que ton règne vienne (1891), Ch6, page 189 et page 190

L'événement correspondant actuel est le rejet, la fin de la faveur et la chute des systèmes sectaires appelés la chrétienté ou "Babylone", en 1878. [...] Ainsi, dans le parallèle d'aujourd'hui, les 3 ans 1/2 depuis avril 1878 (date du rejet de la prétendue chrétienté ou "Babylone"), conduisant à octobre 1881, furent le terme de la faveur du haut-appel limité aux croyants individuellement [dans Babylone].

Source : Etudes dans les Ecritures, Vol.III, Que ton règne vienne (1891), Ch6, page 233

Notre croyance que le Royaume commença à être établi, ou amené au pouvoir en avril 1878 repose, on le voit, exactement sur le même fondement que notre croyance que le Seigneur devint présent dès octobre 1874, et que la moisson commença à ce moment-là. Alors, "la montagne [le royaume] de la maison de l'Eternel", l'Eglise, commença à être "exaltée au sommet des montagnes" [les royaumes] de la terre; alors commença le jugement de "Babylone", la chrétienté, et de toutes les nations du monde entier, préalablement à leur renversement final.

Source : Etudes dans les Ecritures, Vol.III, Que ton règne vienne (1891), Ch7, page 254

 

*** Résurrection des saints en 1878 ***

Russell enseigne aussi que la première résurrection des saints a eu lieu en 1878 :

Cet évènement eut lieu au printemps de 1878, trois ans et demi après sa Seconde venue qui inaugura l'oeuvre de la Moisson dans l'automne de 1874. L'année 1878 marque donc la date de la prise de possession du pouvoir par notre Seigneur Jésus. Nous pouvons dès lors logiquement admettre que ce fut là le commencement de l'établissement de son royaume, dont la première oeuvre fut la délivrance de son corps de l'église dont les membres endormis en Christ devaient être récompensés par les premiers. La résurrection de l'église devait donc avoir lieu pendant la Moisson ou la fin de l'âge, (Apoc. 11:18). Il est dès lors parfaitement raisonnable et conforme aux plans de Dieu que les saints apôtres et les autres "vainqueurs de l'âge évangélique (qui dormaient en Jésus) fussent ressuscités au printemps de 1878 comme êtres spirituels semblables à leur Seigneur et Maître..." Nous pensons donc que leur résurrection est un fait accompli nous croyons qu'ils sont présents sur la terre avec notre Seigneur.

Source : Etudes des Ecritures, Vol.III page 218

Trouver la date à laquelle Jésus commença à exercer son pouvoir, c'est donc découvrir le temps auquel ses saints qui dormaient furent réveillés à la vie et par suite à la gloire [...] C. à d. au printemps de 1878, 3 ans1/2 après son second avénement, au commencement de la période de la moisson à la fin de 1874. L'année 1878 est de ce fait indiquée comme la date à laquelle le Seigneur s'est revêtu de son grand pouvoir, c'est pourquoi il est raisonnable de faire commencer à cette époque l'établissement de son royaume; il va de soi que le premier acte de sa prise de possession a été la délivrance de son corps, l'Eglise, parmi lesquels les membres qui dorment doivent avoir eu la préséance.
Puisque la résurrection de l'Eglise doit avoir lieu à un moment de cette période de la "fin" ou de la "moisson", nous disons que c'est une conclusion des plus raisonnables et en parfaite harmonie avec tout le plan de Dieu qu'au printemps 1878 tous les saints, apôtres et "vainqueurs" de l'âge de l'Evangile, qui dormaient en Jésus, furent ressuscités, êtres spirituels, semblables à leur Seigneur et Maître.

Source : Le Phare de la Tour de Sion, Janvier 1908, page 103

[...], c'est pourquoi, nous croyons qu'ils ne "dorment" plus, mais sont maintenant ressuscités; qu'ils sont avec leur Seigneur et lui sont semblables. Et si leur sommeil dans la mort n'a plus sa raison d'être, aucun des saints, qui meurent maintenant depuis 1878 dans ce temps de la présence du Seigneur et de l'établissement de son royaume, n'a besoin de "dormir" ou d'attendre dans la mort pour une résurrection plus ou moins future. Non, béni soit Dieu ! Celui qui donne la vie est présent et exerce sa puissance et son autorité depuis 1878. Voilà pourquoi le moment de la mort est le moment du changement de tous ceux des "pieds" qui meurent depuis 1878. Ils meurent comme des hommes et semblables aux hommes; mais au même instant, ils sont faits semblables à leur Seigneur et deviennent de glorieux êtres spirituels [...] Combien sont donc significatives ces paroles; "bienheureux les morts qui meurent dans le seigneur dès maintenant [1878], oui, dit l'esprit; afin qu'ils se reposent de leurs travaux; mais leurs oeuvres les suivent.

Source : Le Phare de la Tour de Sion, Janvier 1908, page 105

Et combien grande est notre joie de savoir que depuis 1878 plus n'est besoin pour aucun des saints d'avoir à attendre dans le sommeil de la mort, mais qu'au même moment de mourir le fidèle est changé et ravi auprès du Seigneur en gloire et puissance. oui, redisons: "Bienheureux les morts qui meurent dès à présent [depuis 1878] dans le Seigneur" Ils se reposent de leurs peines, mais leurs oeuvres les suivent [...]

Source : Le Phare de la Tour de Sion, Avril 1908, page 131

Bienheureux les morts qui meurent dans le Seigneur, dès maintenant [1878]. Oui, dit l'Esprit, car ils se reposent de leurs peines [fatigues], mais leurs oeuvres les suivent." - Apoc. XIV, 13.

Le cher frère, J.B. Tilmant, père est mort et entré dans la joie du Seigneur [...] le bon Père céleste lui donna de discerner "la vérité présente" et qu'il en reçut le sceau de l'Esprit. [...] "Sur le trône, la couronne, attend ce vainqueur qu'on peut croire, dans la gloire, auprès du Seigneur."

Source : Tour de Garde, Mars 1911, page 80

Pauvre monsieur "J.B. Tilmant", il est mort dans le mensonge, qu'on lui présenta pourtant, comme étant "la bonne nourriture spirituelle", mais qui s'en souci vraiment ?

Depuis 1878, les saints qui meurent en Christ sont changés en un clin d'oeil, sont glorifiés.

Source : Le mystère accompli, page 9

Quarante jours après sa résurrection, Christ monta au ciel. Cette figure confirme l'espérance de l'Eglise dans sa glorification qui intervient quarante ans (un jour symbolique pour une année littérale) après le réveil ou résurrection des saints endormis, événement qui eut lieu au printemps de 1878.

Source : Le mystère accompli, page 76

[...] ce fut la connaissance du parallélisme des deux dispensations juives et chrétienne qui montra que Jésus étant réssuscité en l'an 33, les saints qui dormaient sous l'autel seraient ressuscités 1845 ans plus tard, au printemps de 1878 [...] Si nous reportons 360 années depuis le printemps 1518 nous arrivons au printemps de 1878, date à laquelle nous croyons que Dieu réveilla les saints endormis sous l'autel : à partir de leur résurrection la vengeance demandée s'accomplit. Babylone fut rejetée.

Source : Le mystère accompli, page 133

Depuis 1878, les saints qui meurent en Christ sont changés en un clin d'oeil, sont glorifiés. [...] Cette figure nous montre le retour de notre Seigneur devenu un fait accompli; les saints ressuscités sont avec lui et le nombre des appelés est aussi complet. Cette résurrection eut lieu en 1878 (Apoc. 11:17) ; à ce moment là, notre Seigneur prit possession de sa grande puissance (manifestée par la résurrection de ses saints) et commença son règne.

Source : Le mystère accompli, page 250

Deux mots seulement pour vous dire que le cher frère Edouard Rivoire de St. Germain (Vallées Vaudoises du Piémont), après 8 jours de maladie nous a quitté le 13 mars pour aller jouir, comme nous l'espérons, de la promesse qui se réalise depuis 1878 pour ceux des croyant consacrés et fidèles qui vivent encore actuellement à la parousie de Christ (Apoca. 14:13; 1 Thess. 4:17). Je vous donnerai dans une prochaine lettre les détails de sa maladie. - Il est mort comme il a vécu, humblement et sans bruit; heureux d'aller auprès du Seigneur auquel il s'était donné coeur et âme, tout un modèle dévouement pour les frères. Combien nous pouvons remercier Dieu de n'avoir pas besoin de nous affliger; "comme les autres qui n'ont pas besoin d'espérance !" Car ceux qui - arrivés au terme des 1335 jours et le sachant - meurent en Christ sont les bienheureux qui au moment même de la mort sont changés en un instant en un clin d'oeil.

Source : La Tour de Garde, Avril 1910, page 79

LA RESURRECTION DES SAINTS

Le témoignage de la Parole de Dieu nous fait comprendre que cette résurrection commença en 1878; nous ne vîmes rien avec nos yeux charnels, mais nous avons reconnu par la vue spirituelle que le temps de l'oeuvre grandiose et de la première résurrection était arrivé, celle qui concerne les saints qui dormaient tout au moins: et nous estimons qu'à ce moment commença la période dont parle l'auteur de l'Apocalypse lorsqu'il dit: " Heureux sont dès à présent les morts qui meurent dans le Seigneurs " [...] Nous croyons que ce temps-là commença en 1878; à ce moment-là, non seulement les apôtres furent éveillés, mais aussi tous les fidèles en Jésus-Christ, tous les membres du Corps de Christ, tous ceux qui dormaient. Ce fut le commencement de la résurrection du Corps de Christ. [...] Il les fait participer à la première résurrection, puis après, il s'occupe de "nous les vivants restés pour l'arrivée (la présence) du Seigneur" et tous ceux d'entre nous qui lui appartiennent sont, à leur mort, "changés en un instant, en un clin d'oeil", pendant que la dernière trompette, la septième, retentira. Cette grande trompette de Dieu retentit actuellement, nous ne l'entendons pas avec nos oreille charnelles, mais avec notre compréhension spirituelle qui nous fait voir que le temps de Dieu est venu et qu'Il inaugure maintenant la grandiose organisation qu'il a préparée pour l'âge futur.

Source : La Tour de Garde, Février 1915, page 11

Nous comprenons que la première étape de l'établissement du Royaume est la résurrection des saints qui dorment pendant l'âge de l'Evangile; ce fut croyons-nous, au printemps de 1878. La glorification de l'Eglise commença à ce moment-là. L'établissement du Royaume n'a cessé de progresser, pensons-nous, depuis cette date; il n'y manque plus que les derniers membres de l'Eglise. Quand ces derniers auront pris place dans le corps de l'Eglise glorifiée, le Royaume sera alors complétement établi.

Source : La Tour de Garde, Avril 1915, page 29

L'année 1878 marquant ainsi la date de la prise de possession du pouvoir par notre Seigneur Jésus, il est raisonnable d'en déduire que ce fut là le début de l'établissement de son Royaume dont la première oeuvre serait la délivrance de son corps, l'Eglise, à commencer par les membres endormis.
Puisque la résurrection de l'Eglise doit avoir lieu pendant cette période de la "fin" ou "moisson" (Apoc.11:18), nous trouvons qu'il est très raisonnable, et conforme à tout le plan de Dieu, que les saints apôtres et les autres "vainqueurs" de l'Age de l'Evangile qui dormaient en Jésus fussent ressuscités au printemps de 1878 comme êtres spirituels, semblables à leur Seigneur et Maître. Nous en concluons donc que leur résurrection est maintenant un fait accompli, et que par conséquent ils sont présents sur la terre avec le Seigneur [...]

Source : Etudes dans les Ecritures, Vol.III, Que ton règne vienne (1891), Ch7, page 253

[...] ils "s'endormirent en Jésus" et attendirent la résurrection promise, ainsi qu'une part dans le Royaume, au second avènement du Seigneur. En conséquence, lorsque le temps de l'établissement du Royaume fut arrivé, ce fut pour eux le moment de leur réveil du sommeil de la mort. Pourquoi attendraient-ils davantage et dormiraient-ils encore après que le Maître est présent, lorsque le temps de son Royaume est venu ? Il n'y aurait aucune raison à cela : c'est pourquoi nous croyons qu'ils ne "dorment" plus, mais sont maintenant ressuscités et avec leur Seigneur, rendus semblables à lui. Si la prolongation de leur sommeil de mort n'est plus nécessaire, il n'est pas non plus nécessaire qu'un seul des saints qui meurent maintenant, au temps de la présence du Seigneur et de l'établissement de son Royaume, aille "dormir" ou attendre dans la mort une résurrection future. Non, grâces à Dieu, le Dispensateur de vie est présent; et depuis 1878, depuis le moment où il prit possession de sa grande puissance et commença à exercer son autorité, aucun des membres de son corps n'a plus besoin de dormir. C'est pourquoi tous les membres-"pieds" qui meurent depuis cette date sont "changés" au moment de leur mort. Ils meurent comme des hommes et à la manière des hommes; mais au même instant, ils sont rendus semblables à leur Seigneur, de glorieux êtres spirituels. Ils sont enlevés des conditions terrestres pour être à toujours avec leur Seigneur - "en l'air" - dans la puissance et la gloire du Royaume.

Source : Etudes dans les Ecritures, Vol.III, Que ton règne vienne (1891), Ch7, page 260

[...] dans les jours de ces rois des nations, avant le le terme de leur bail, le Dieu des cieux établira un Royaume dont l'établissement n'a cessé de progresser sepuis 1878, et qu'à ce moment-là devait avoir lieu la résurrection de ceux qui étaient morts en Christ. Depuis cette date, non seulement notre Seigneur et Tête est présent, invisible au monde, mais il y a encore avec lui tous ces saints mesagers. Et observez en outre que cette date de la résurrection des morts en Christ correspond dans un parallélisme exact à la date de la résurrection de la Tête du corps. La résurrection de notre Seigneur eut lieu trois ans et demi après son avènement comme Messie, qui eut lieu en l'an 29 de notre ère. la résurrection de son corps l'Eglise, devait avoir lieu en 1878, soir trois ans et demi après son second avènement en 1874. [...] C'est donc avec les yeux de la foi - de la foi dans la "parole prophétique plus ferme", - que nous voyons Sa présence quoique nous sachions que les "pieds de Christ" seront bientôt changés et amenés à la même glorieuse ressemblance. Ils seront alors des êtres spirituels, semblable à Lui, Christ, et à tous les saints ressuscités qui sont maintenant avec Lui, et qui, au temps marqué, le verront tel qu'il est [...]

Source : Etudes dans les Ecritures, Vol.III, Que ton règne vienne (1891), Ch9, page 337 et page 338

Combien nous sommes dans la joie et la bénédiction lorsque nous savons que depuis l'été de 1878, notre Roi prit possession de son grand pouvoir, qu'Il commença son règne par la résurrection de ceux qui dormaient en Jésus; nous sommes heureux de savoir que, depuis ce moment-là, ses membres arrivés au terme de leur épreuve n'ont plus besoin de "dormir" et d'attendre la gloire à venir. En effet, pour chacun d'eux, lorsqu'il a achevé sa course dans la mort, ce moment-là est celui où il est "changé" en un clin d'oeil, élevé à la perfection complète, à la nature et à la ressemblance divines. Nous pouvons véritablement dire : "Heureux dès à présent les morts qui meurent dans le seigneur !"

Source : Etudes dans les Ecritures, Vol.III, Que ton règne vienne (1891), Ch9, page 339

 

*** Faveur d'Israël ***

Ces 1845 ans depuis l'an 33 apr. J.-C. nous amènent à 1878 comme fin de leur période de défaveur. - 33 + 1845 - 1878 ap. J.-C. Tous ces points prophétiques du passé sont clairement marqués et nous devrions nous attendre à voir quelques preuves du retour de la faveur de Dieu à Israël charnel ("Jacob"), en 1878 ou aux environs de cette date [...] Oui ce fut dans cette année même de 1878, où leur "double" fut achevé, et où la faveur de Dieu devait retourner à ce peuple [...] Mais nous devons nous rappeler que l'année 1878 fut seulement le point tournant du retour de la faveur à Israël selon la chair.

Source : Etudes des Ecritures, Vol.II, Le temps est proche (1889), pages 234, pages 235 et pages 236

[...] par conséquent, bien que la faveur ait dû commencer en 1878 et ait en réalité commencé alors, les juifs ne pourront rentrer dans la pleine faveur qu'après 1914 [...] les prophéties indiquent à la fois le commencement et la fin de leur élévation - 1878 et 1914 [...] Bien que les points tournants des âges judaïques et évangélique soient ainsi clairement indiqués pour 33 et 1878 ap. J.-C. respectivement par le rejet d'Israël et le retour de la faveur sur eux [...] pendant trente-six ans et demi, (de 1878 à 1914), l'âge de l'évangile marche à sa fin [...] C'est-à-dire que les datent 33 et 1878 indiquent le moment où l'oeuvre de chacun des nouveaux âges commença [...] Ceci n'est pas non plus une correspondance habilement inventée et arrangée pour répondre aux faits, vu que nombre de ces parallèles et d'autres vérités furent vus dans la prophétie et prêchés tels qu'ils sont enseignés ici, plusieurs années avant l'an 1878, cette année-là étant annonçée comme celle du retour à la faveur d'Israël avant qu'elle soit arrivée et avant qu'un événement quelconque l'ait indiquée. L'auteur de ce volume avait publié ces conclusions, tirées des Ecritures, sous forme de brochure, au printemps de 1877.

Source : Etudes des Ecritures, Vol.II, Le temps est proche (1889), pages 237, pages 238

[...] nous pensons avoir clairement démontré que cette période parallèle a une longueur de 1845 ans et qu'elle s'est terminée en 1878; c'est de plus un fait indiscutable que 1878 fut marqué par le retour de la faveur divine. [...] et vous verrez alors que 1878 est une date marquante, d'un intérêt profond, tant pour Israël spirituel que pour Israël charnel.

Source : Etudes des Ecritures, Vol.II, Le temps est proche (1889), page 239

Les pauvres Juifs, et beaucoup de chrétiens professants ne savent encore rien du grand changement de dispensation qui eut lieu au premier avènement, la fin de l'Age Judaïque et l'ouverture de l'Age évangélique. De même, maintenant, peu connaissent ou arriveront à la connaissance que nous sommes à la fin ou "moisson" de l'Age de l'Evangile et que 1878 marqua un point aussi important, jusqu'à ce que les preuves extérieures l'aient prouvé à leur vue naturelle. Ce n'était d'ailleurs pas prévu qu'en dehors du petit nombre de fidèles d'autres puissent voir et connaître, et qu'ils ne soient pas dans les ténèbres avec le monde, car le Seigneur a dit: "C'est à vous qu'il est donné de connaître."

Source : Etudes des Ecritures, Vol.II, Le temps est proche (1889), page 240

Mais notre Père, plein d'amour, qui souhaite évidemment que nos coeurs soient fixés au-delà de tout doute sur un petit point qui détermine et prouve une si grande chose, nous a envoyé par un autre de Ses plus honorés serviteurs — le prophète Esaïe — une parole concernant le « double » d'Israël. Ce prophète se place à notre temps de la fin, en 1878, au moment où le « double » (mishneh) a été accompli ; et s'adressant à nous, qui vivons maintenant, il nous donne le message de Dieu en disant : "Consolez, consolez mon peuple, dit votre Dieu. Parlez au coeur de Jérusalem et criez-lui que son temps marqué est accompli, que son iniquité est acquittée; qu'elle a reçu de la main de l'Eternel le DOUBLE pour tous ses péchés". - Esaïe 40:1, 2 - Martin). Esaïe se place à côté de nous, en 1878, et attire notre attention sur le fait que Dieu avait un temps fixé ou établi, arrangé d'avance, pour favoriser Israël [...]

Source : Etudes des Ecritures, Vol.II, Le temps est proche (1889), page 242 et page 243

De même que l'an 33 ap. J.-C. marqua le moment où la maison nominale judaïque fut livrée à la défaveur, à la dissolution et au renversement comme système, ainsi la date 1878 qui y correspond, marqua aussi le commencement de la défaveur, de la dissolution et du renversement d'Israël spirituel nominal, duquel nous parlerons davantage dans les chapitres suivants

DÉMONSTRATION MATHÉMATIQUE

En supposant que la preuve précédente est concluante et satisfaisante, nous continuerons maintenant en démontrant chronologiquement : Premièrement, que l'Age judaïque eut une longueur de 1845 ans, à partir de la mort de Jacob jusqu'au moment où leur maison fut laissée déserte, lorsque leur double ou seconde partie commença à compter; et secondement, que le double s'est terminé en 1878 ap. J.-C. et que l'échéance de leur faveur devait commencer — ce qui est en même temps la preuve de la clôture des faveurs de l'âge évangélique. Le second point n'a besoin d'aucune démonstration ; par le fait que notre Seigneur mourut en l'an 33, il est facile d'ajouter 1845 ans à 33, pour trouver 1878

Source : Etudes des Ecritures, Vol.II, Le temps est proche (1889), page 246

Pour trouver la mesure du double, lorsque la faveur devait échoir et revint à Israël et, par conséquent, lorsqu'elle commença à abandonner l'Israël spirituel nominal, nous comptons 1845 ans à partir du printemps de l'an 33 ap. J.-C. et obtenons la date de la Pâque 1878. Leur relèvement, de 1878 à 1914 (année qui termine les temps des nations), sous la faveur du Roi qu'ils rejetèrent, mais qu'ils reconnaîtront à ce moment-là, correspond en longueur avec leurs trente-six ans et demi de chute, depuis le jour où leur maison leur fut laissée déserte, en l'an 33 ap. J.-C., jusqu'au point de départ de leur renversement comme peuple, l'an 69 ap. J.-C.

Source : Etudes des Ecritures, Vol.II, Le temps est proche (1889), page 249

Selon les prophéties déjà examinées, l'année 1878 est la date à laquelle le "double" temps d'attente du Roi s'est accompli et à partir de laquelle leur retour à la faveur et l'éloignement de leur aveuglement devaient commencer : le temps après lequel il serait propre de "parler au coeur de Jérusalem" et lui "crier que son temps marqué [son temps d'attente - son "double"] est accompli, que son iniquité est acquitée, qu'elle a reçu de la main de l'Eternel le [son] double pour tous ses péchés" (Es. 40:1,2).

Source : Etudes dans les Ecritures, Vol.III, Que ton règne vienne (1891), Ch8, page 281

L'AVEUGLEMENT D'ISRAËL DISPARAIT

Nous verrons bientôt s'accomplir une autre partie de la prophétie relative à Israël selon la chair. L'apôtre Paul avait dit : "Un endurcissement partiel est arrivé à Israël jusqu'à ce que la plénitude des nations soit entrée", c'est-à-dire jusqu'à ce que le nombre complet des élus, choisis d'entre les Gentils, qui ensemble avec le reste d'Israël, constitueront la phase spirituelle du Royaume, soit arrivé à cette faveur suprême dont Israël fut éliminé en tant que nation et sur les avantages de laquelle en tant que nation, il a continué être aveuglé. Dans le sens complet du terme, par conséquent, l'aveuglement d'Israël charnel, parfois appelé Jacob, ne pourra pas cesser avant que la sélection d'Israël spirituel ait été achevée. Paul nous dit expressément (Rom.11:26) que le salut d'Israël charnel, la délivrance de son aveuglement et de ses préjugés, viendra de (la montagne de) Sion, l'Eglise glorifiée ou le Royaume. Mais comme le Royaume de Sion commença, dans une certaine mesure, en 1878, lorsque notre Roi prit possession de son grand pouvoir pour régner, bien que les membres formant la classe des "pieds" ne fussent pas encore entièrement développés et glorigiés, ainsi la faveur de Dieu envers "Jacob" manifestée par Sion commença là, mais n'atteindra pas son développement complet avant que les membres-"pieds" du corps de Christ soient également glorifiés. [...] Mais Israël en général reconnaîtra sans doute le véritable Messie et son Royaume par le ministère des patriarches et des prophètes rétablis, dont le rétablissement parfait sera le premier travail de Christ après que tout le "corps" aura été glorifié. Cependant l'aveuglement d'Israël commencera à disparaître avant cela. Déjà un grand mouvement a commencé vers Christ, au sein des Juifs russes en particulier.

Source : Etudes dans les Ecritures, Vol.III, Que ton règne vienne (1891), Ch8, page 304 et page 305

 

*** Mise à l'épreuve ***

Il y a précisément ici dans cette moisson, un sanctuaire purifié auquel sont étroitement associés quelques éléments impurs. Depuis le rejet de Babylone en 1878 et l'appel qui fut adressé aux fidèles encore en elle pour en sortir, une oeuvre d'épreuve et de criblage s'est poursuivie parmi ceux qui sont sortis d'elle. [...] Cette épreuve et ce criblage de ceux qui forment le temple dans la moisson actuelle, depuis 1878, furent préfigurés par l'oeuvre-type de purification accomplie par notre Seigneur dans le temple-type d'Israël, après être entré comme Roi à Jérusalem et après avoir annoncé le jugement contre l'Eglise juive nominale.

Source : Etudes dans les Ecritures, Vol.III, Que ton règne vienne (1891), Ch6, page 200

L'enlèvement de la robe de noces par le rejet de la valeur du sacrifice - rançon payée par Christ, fit son apparition pour la première fois au cours de l'été 1878 parmi ceux qui étaient dans la lumière de la vérité présente. Depuis cemoment-là, tous ceux qui sont entrés dans la lumière de la chambre des convives, la lumière de la moisson, ont été mis à l'épreuve sur ce point-là. En présence même de l'Epoux, l'erreur a pris pied et quelques-uns rejettent les robes de noces indispensables. Quel émoi parmi les convives ! quelle division ! quel criblage ! Ceux qui rejettent la robe désirent que d'autres fassent de même; ils contestent quand les fidèles font des remontrances et la division continue dans la chambre même des convives et, sans doute, se poursuivra jusqu'à la dernière heure avant le mariage.

Source : Etudes dans les Ecritures, Vol.III, Que ton règne vienne (1891), Ch6, page 215

Mais, depuis le moment où le "Roi entra" (depuis 1878, date parallèle correspondant à celle où notre Seigneur prit possession de ses fonctions de Roi des Juifs - Matth. 21:1-13), l'inspection des convives et leur mise à l'épreuve relative à la manière dont ils apprécient leur robe de noce, se sont poursuivies sans interruption.

Source : Etudes dans les Ecritures, Vol.III, Que ton règne vienne (1891), Ch6, page 218

Du reste, comme on l'a déjà vu, tous ceux reconnus comme la postérité naturelle d'Abraham, qui continuèrent à rejeter Christ, furent privés de toute faveur depuis la mort de Christ jusqu'en 1878, date à laquelle la faveur de Dieu devait commencer à leur revenir et leur aveuglement commencer à disparaître. [...] A ce moment, et jusqu'à nos jours, Israël a toujours été représenté par le "Juif" (Rom. 2:9, 10), et c'est maintenant au Juif que la faveur sera rendue parce qu'il est la "semence naturelle d'Abraham".

Source : Etudes dans les Ecritures, Vol.III, Que ton règne vienne (1891), Ch8, page 274

 

*** La moisson ***

Jeta sa faucille sur la terre et la terre fut moissonnée. - Si nous comparons les versets 13 à 16, nous remarquons que la résurrection des saints qui dormaient est indiquée, puis suivie immédiatement par la moisson. Cela nous suggère la pensée que la véritable moisson commença en 1878. Les trois années et demi avant le printemps 1878 furent consacrées à une oeuvre préliminaire qui n'était pas l'oeuvres de la moisson à proprement parler. On ne pouvait pas dire d'ailleurs : " Sortez du milieu d'elle, mon peuple ", avant que Babylone fût rejetée, ce qui eut lieu au printemps 1878; dès ce moment-là, la moisson pouvait commencer. -

Source : Etudes dans les Ecritures, vol 7, le Mystère Accompli, page 263

Voir aussi :

Quelque triste que cela puisse être, ce trait, annoncé prophétiquement par notre parabole, s'accomplit sous nos yeux et forme une preuve de plus du fait que nous vivons au temps de la moisson. Quelques-uns de ceux qui sont au bénéfice des faveurs spirituelles de notre temps ont ainsi méprisé et déposé la robe de noce [...] C'est en été 1878 que nous eûmes l'occasion de constater la première fois que quelques-uns parmi les bénéficiaires de la vérité présente déposaient la robe de noce en niant la valeur de la rançon payée par Christ; et dès lors tous ceux qui sont entrés dans la salle des invités, ont été mis à l'épreuve sous ce rapport. A la présence même de l'Epoux cette erreur à pris pied et quelques-uns rejettent la robe de noce qui pourtant leur est nécessaire [...] Entre temps l'Epoux-Roi, invisiblement présent, marque ceux que, en raison de leur soumission aux règles de la maison, il a jugés dignes de prendre part au festin, et c'est pour les trouver qu'il permet dette dernière épreuve.

Source : Le Phare de la Tour de Sion, Mars 1907, page 21

Mais depuis 1878, - le commencement du temps de jugements indiqué dans les Ecritures - époque qui est le parallèle du moment du rejet de Christ à son premier avènement, lorsque la croix de Christ devint une pierre d'achoppement - l'apostasie a fait tellement de progrès, qu'il n'y a aujourd'hui qu'un bien petit nombre de pasteurs professants qui reconnaissent la valeur de la croix et qui la prêchent.

Source : Le Phare de la Tour de Sion, Oct - Nov 1905, page 176

Dans les premiers trois ans et demi de la moisson judaïque, le Seigneur et les disciples eurent pour texte spécial le temps et la présence du Messie. Leur ,proclamation fut: «Le temps est accompli», le Libérateur est venu (Marc 1 : 15; Matthieu 10 : 7). Il en fut de même aussi dans cette moisson-ci: jusqu'à 1878, notre message, en substance tel qu'il est présenté ici, quoique moins clairement, fut les prophéties de temps et le fait de la présence du Seigneur. Depuis lors, le travail s'est élargi et la connaissance d'autres vérités est devenue plus lumineuse et plus claire; mais les mêmes faits et les mêmes passages des Ecritures indiquant le même temps et la même présence demeurent incontestés et incontestables.

Source : Etudes dans les Ecritures, vol 2, le temps est proche, page 253

 


eng flag

Voir les sources anglaises