Jésus dit clairement que l'adoration, dans le sens de vénération religieuse, ne doit s'adresser qu'à Dieu, et à Dieu seul. Quand il est tenté par Satan, par exemple, il lui dit en citant la loi :
Cet enseignement est souligné plusieurs fois dans le Nouveau Testament. Quand Corneille se prosterne devant Pierre, ce dernier le relève en disant: «Lève-toi. Moi aussi je suis un homme.» (Actes 10.26). Et, notons-le bien, lorsque par deux fois l'apôtre Jean se prosterne pour adorer l'ange qui lui montre les visions de l'Apocalypse, l'ange lui dit : «Garde-toi de le faire ! Je suis ton compagnon de service, et celui de tes frères qui ont le témoignage de Jésus. Adore Dieu.» (Apocalypse 19.10; 22.9). Ainsi, même un ange du ciel n'a pas droit à cette adoration. On ne doit adorer que Dieu, et Dieu seul.
déjà à sa naissance. Un lépreux (Matthieu 8.2); Jaïrus, dont Jésus a ressuscité la fille (Matthieu 9.18); ses disciples, après avoir vu Jésus marcher sur l'eau (Matthieu 14.33); la femme cananéenne (Matthieu 15.25); l'aveugle-né que Jésus a guéri (Jean 9.35,38); les femmes, après la résurrection de Jésus (Matthieu 28.9,17); ses disciples, juste avant qu'il soit enlevé aux cieux (Matthieu 28.17); etc. Or, pas une seule fois Jésus n'a dit à ces personnes qu'il ne fallait pas faire cela. Jésus fut un homme sans péché. S'il n'était pas Dieu et s'il acceptait l'adoration qui ne revenait qu'à Dieu, il se rendait coupable de plusieurs péchés, y compris le blasphème, le mensonge, le faux témoignage, etc. Ce même Jésus, qui avait dit très fermement: «Tu adoreras Dieu seul», a accepté l'adoration. Qu'est-ce que cela nous indique ? Les Témoins essaient d'atténuer ces exemples d'adoration en mettant dans leur traduction que ces gens rendaient hommage à Jésus. Mais le texte grec dit bien que c'est de l'adoration qu'il s'agit et que Jésus a bien accepté cette adoration. |